Qu'est-ce qu'un trauma sexuel?
Un trauma sexuel est donc la répression de toute ou partie de la charge émotionnelle d’une expérience, vécue ou imaginée, en lien avec la sexualité.
Lorsque je vis un trauma, je crée des croyances c’est à dire que j’associe l'émotion à toutes les informations en lien avec ce trauma. Le cerveau fonctionne en réel, virtuel, représenté, symbolisé, imaginé. A force de se représenter le trauma , de le fabuler, le corps va répondre comme si c'était vrai et le trauma va s’inscrire.

Exemples d’expériences qui peuvent générer un trauma sexuel via nos 5 sens :
➛ Visuel : je vois quelque chose sans pour autant être acteur
( surprendre ou comprendre l'infidélité d’un parent, assister à un attouchement)
➛ Auditif : j’entends les ébats sexuels de mes parents ou de voisins
➛ Touché : violence gynécologique ou urologique ( expérience même imaginée )
➛ Goût : celui de la fellation forcée
➛ Odeur : odeur du sperme

Il existe 2 types de trauma:
➢ Le trauma de type 1: quand il y a une seule expérience avec une tonalité
émotionnelle très intense et très désagréable.
➢ Le trauma de type 2: quand il y a un événement répétitif et récurrent (même avec une tonalité émotionnelle faible).
Dans un trauma sexuel de type 2 , dans une situation récurrente ou pour protéger le corps, le cerveau va préparer la victime à l’agression pour avoir le moins mal possible à recevoir cet acte non consenti. Le cerveau fonctionnant par association, les cellules nerveuses qui s’activent en même temps se relient entre elles. Cette neurochimie mise en place (infra signaux endocriniens , hormonaux et phéromones ) se produira à chaque fois que le stimuli est déclenché : sur sensibilisation à l’acte sexuel . Ces personnes seront plus facilement repérées par les prédateurs sexuels . C’est pas l'événement qui fait le trauma mais bien le sujet . C’est une responsabilité neurochimique sur laquelle le sujet à la main. C’est lui qui décide : s’il se laisse traverser par l'événement, il libère son sac émotionnel .